POUR SA DIX-NEUVIÈME ÉDITION, C’EST À L’ARCHITECTE JAPONAIS JUNYA ISHIGAMI QU’A ÉTÉ CONFIÉ LE PAVILLON DE LA SERPENTINE GALLERY. DEVENUE UN RENDEZ-VOUS ESTIVAL INCONTOURNABLE, L’ATTRACTION LONDONIENNE PROPOSE CETTE ANNÉE UNE EXPÉRIENCE SOUS LE SIGNE DE LA COEXISTENCE ET DE L’HARMONIE ENTRE LES STRUCTURES BÂTIES ET CELLES DE LA NATURE.
Depuis 2000, la Serpentine Gallery invite chaque été un architecte de renommée internationale à construire sa première structure dans la capitale britannique. De grands noms et de nouveaux talents se sont succédés pour se prêter à l’exercice: s’approprier, le temps d’une saison, une partie des jardins de Kensington. Après SelgasCano en 2015, BIG en 2016, Diébédo Francis Kéré en 2017 et Frida Escobedo en 2018, c’est à Junya Ishigami de surprendre les visiteurs cette année.
Fondateur de Junya Ishigami+Associates en 2004 après avoir fait partie de l'équipe de SANAA pendant plusieurs années, Ishigami est lauréat du Lion d’or de la Biennale d’architecture de Venise (2010) pour Architecture as air: Study for Château La Coste, et le plus jeune architecte à avoir remporté le Japan Prize pour le projet du Kanagawa Institute of Technology en 2009.
L’architecte japonais est réputé pour la subtilité de son travail sur les matières et les transparences, et pour ses brassages entre les éléments architecturaux et ceux de la nature: ses interventions portent la promesse d’une cohabitation harmonieuse entre ces deux univers qui s’opposent trop souvent. Du pavillon japonais pour la Biennale d’architecture de Venise en 2008 à son intervention dans le parc Groot Vijversburg aux Pays-Bas, ses compositions architecturales intègrent la verdure, miment les structures végétales et mettent en valeur le contexte existant.