Fondée en 1881, BlattChaya symbolise aujourd’hui l’héritage culturel libanais à travers ses légendaires carreaux de ciment. Secouée par divers bouleversements, l’usine ferme définitivement ses portes en 1941. C’est en 1996 qu’Edgard Chaya, l’arrière-petit-fils du fondateur et personnalité célèbre dans le monde de la finance, décide de ressusciter l’entreprise familiale perdue, après avoir découvert d’anciens moules de mosaïque entassés dans de vieux cartons. Un passe-temps qui se transforme en passion. À la recherche de ses souvenirs d’enfance, Edgard Chaya relance le savoir-faire de ses ancêtres et après six ans de labeur et de travail acharné l’entreprise est enfin capable de produire des carreaux traditionnels à la manière de ses maîtres fondateurs. Empreints de styles, de traditions et de nostalgie, les carreaux de BlattChaya attirent rapidement les professionnels, les architectes et les designers. Plébiscitée pour sa qualité incomparable, sa valeur artisanale et son esthétique, l’entreprise BlattChaya loue la beauté architecturale d’antan en «évoluant vers le passé».
Dans le cadre des événements qui marquent l’anniversaire de ses soixantequinze ans, l’école d’architecture de l’Alba- Académie libanaise des beaux-arts/Université de Balamand a accueilli dans son campus de Sin El Fil une conférence de Roueïda Ayache, architecte-associée au sein de l’agence Architecture-Studio, depuis 2002, portant essentiellement sur les réalisations qui ont jalonné les quarantecinq ans d’existence du collectif créé en 1973.