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Vivre autrement: La retraite cachée de Maurizio Ragnini.

Maurizio Ragnini, un gentiluomo

C’est à Beyrouth, dernière étape de sa carrière diplomatique auprès du service commercial de l’ambassade italienne, que Maurizio Ragnini décide de boucler la boucle. Il s’installe dans un pied-à-terre de la rue Sursock et l’habille de pièces d’art chinées au cours de ses voyages. Rencontre avec un Italien inconditionnel du Liban et du charme (des) libanais.

Trente-sept ans et huit destinations différentes «au service de mon pays» lui ont longtemps valu une comparaison avec James Bond (007) qu’il a cultivée, amusé. «Comme ce personnage, j’ai toujours pu profiter de ce que la vie offre et assumer des missions possibles et impossibles!», avoue-t-il. Après vingt-cinq ans passés en Asie, dont New Delhi, Hong Kong et Tokyo, immergé dans une réalité exotique et différente, Maurizio Ragnini choisit de déposer ses bagages au Liban pour «son côté méditerranéen et sa douceur de vivre». Depuis, le gentleman à l’accent chantant compte beaucoup d’amis, fait partie de la jet-society et ne rate aucun événement culturel ou glamour pour meubler sa retraite qu’il s’est promis de vivre «en goûtant aux plaisirs de la vie».

 

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