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Paris, de l’âge de pierre à l’âge du bois

La maison est une petite cabane de l’enfance qui a bien grandi. C’est peut-être elle l’avenir de la ville, et non la tour, à condition qu’on la construise sur des immeubles existants. Quoi de plus délicieux que de vivre, ne serait-ce qu’un jour et une nuit, dans une maison signée Frank Lloyd Wright? Ou dans une de ces structures alternatives, cabanes perchées, flottantes, transparentes ou biomorphiques, qu’offrent aujourd’hui les campings? Petite ou grande, la maison a toujours un air de vacances.

Les toits parisiens accueillent paraît-il de plus en plus de ruches. Mais alors pourquoi, à l’instar de l’abeille, le Parisien, petitement logé dans des studios hors de prix, ne jouiraitil pas lui aussi d’une maison sur le toit d’un immeuble? Dans une ville où les promoteurs immobiliers investissent désespérément les friches et les dents creuses pour développer de nouveaux logements, la surélévation d’immeubles, alternative à la construction de tours, apparaît comme une solution d’avenir, qui densifie l’habitat sans utiliser de nouveaux terrains. Répandue au début du XXe siècle puis tombée en désuétude, la pratique trouve grâce aux yeux des urbanistes à la faveur d’une législation moins contraignante en termes notamment de gabarit des immeubles. Il y aurait ainsi à Paris 10 000 toits constructibles, susceptibles de recevoir 40 000 logements supplémentaires. La construction exemplaire de trois maisons, sur la toiture plate d’une ancienne fabrique de drapeaux dans le 13ème arrondissement, a ainsi fait l’objet d’un documentaire (1). «La question soulève des enjeux écologiques, économiques, pédagogiques et urbanistiques», explique Vincent Puybaret, réalisateur de Ma maison en bois sur les toits, qui a suivi pendant deux ans l’architecte Claude Ginsburger (Atelier ACG) et les maîtres d’oeuvre, de la coupe des arbres jusqu’à l’installation des premiers occupants en 2018.

 

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