Établie en France mais oeuvrant sur la planète: Japon, Estonie, France, Liban…, Lina Ghotmeh est classée parmi les dix architectes visionnaires pour la nouvelle décennie par la European Architects Review. L’agence dont elle est le chef d’orchestre compte une vingtaine de passionnés, multiculturels. Portrait d’une architecte qui place l’éco-construction au coeur de sa pratique.
Pour Lina Ghotmeh, il va de soi que «l’architecte a un rôle de sociologue et une responsabilité», car «l’architecture produit nos relations et questionne la perception.» Ainsi a-telle conçu des projets phares tels que le projet de Réalimenter Masséna, autour de la gare Masséna à Paris, le Musée national d’Estonie et Stone Gardens à Beyrouth. Elle est récipiendaire de prix prestigieux dont les derniers en date sont le Emerging Architect of the Year Award -parmi 3700 candidatures reçues du monde entier- et le 40/40 European Architects Award, précédé par celui de l’AFEX (Architectes français à l’export), un Najap -décerné par le ministère français de la Culture et de la Communication- lle prix Ressegna Lombarda di Architettura, un Red Dot Design Award et un Lebanese Architect Award. Adepte d’une architecture des sens, aussi responsable que durable, le rapport à la terre et à la mémoire ainsi que l’espace public sont au coeur de ses préoccupations, avec tout ce que cela comporte comme enjeux écologiques et socio-économiques. elle veut participer à l’écriture d’une métamorphose urbaine emblématique; et c’est bien ce qu’elle fait, en confrontant son vécu libanais à d’autres cultures, contribuant