Le loft que Katya Traboulsi habite avec son époux Jean, et dont ils ont conçu l’architecture à quatre mains, leur ressemble. Un mélange réussi d’objets choisis qui parlent d’une ou de plusieurs vies, de hasards remplis d’histoire et de nostalgie. D’un amour et d’une connaissance pointue du monde de l’art dans lequel Katya, peintre et sculpteur, évolue comme un poisson dans l’eau.
Elle a grandi un crayon à la main, impatiente de dessiner tout ce qu’elle voyait. Après un passage à l’Académie Michel-Ange, des études en architecture d’intérieur et quelques années dans l’impression, Katya Traboulsi est découverte par des galeristes qui l’encouragent à aller plus loin. Et c’est à Dubaï, en 1989, que sa carrière démarre vraiment. Elle participe à des expositions collectives, présente ses travaux en solo, se fait un nom dans le milieu. Elle enseigne l’art au Lycée français et lance un atelier de jeunes talents qu’elle aide à s’épanouir en se plongeant dans des lectures et des recherches en design, décoration, création.