EXPO-NEWS

Notez cet article
(0 Votes)

Beyrouth à Paris, Vicky Mokbel, regards sur l’architecture.

C’est à La Belle Hortense, un bar littéraire situé dans l’emblématique quartier du Marais, que Vicky Mokbel a exposé ses œuvres du 15 au 30 avril dernier. Intitulée Urbaneyes, l’exposition présentait une série de photographies qui magnifient l’architecture des villes.

Les villes l’ont inspirée. Quatre années de travail et de voyage pour réaliser cette exposition grandiose. Armée de son objectif, Vicky Mokbel immortalise les instants où la lumière façonne les bâtisses et les façades. Connue depuis 1993 pour sa photographie publicitaire, l’artiste a renoué avec son premier amour: l’architecture contemporaine. Privilégiant le format carré pour toutes ses prises de vue, Vicky Mokbel délaisse l’aspect technique de l’architecture et capture l’essence artistique qui se dégage des différents éléments: façades cadencées d’ouvertures, parois monochromes ombragées, parapets, balcons ou détails techniques d’une fenêtre… Les clichés se détachent de leur environnement et s’approprient une dimension artistique qui évoque parfois le surréalisme. Qu’il s’agisse de formes, de couleurs ou de textures, de jeu d’ombres et de lumières ou de géométrie dans l’espace, les photographies de Mokbel constituent une série aux lignes graphiques tout en couleurs, des «puzzles urbains» dont il est difficile de connaître la provenance. Parfois, des silhouettes timides se glissent dans son champ de vision et les mystères se renforcent: qui sont ces personnages? Dans quelle ville sont-ils? D’où viennent-ils? Énigme esthétique ou œuvre plastique à part entière, Urbaneyes crée entre l’architecture et la photographie des rapports insolites, à travers les différentes textures, les innombrables nuances de couleurs, les compositions et les formes géométriques.

 

En Savoir Plus

 

Laissez un commentaire

(*)Mentions obligatoires

captcha...
  • Les Bords de Mer, une pépite Art déco au coeur de Marseille

    Depuis que Frédéric Biousse et Guillaume Foucher ont transformé une charmante bastide en hôtel de luxe au coeur du Luberon, l’homme d’affaires et le galeriste semblent avoir contracté le virus de l’hôtellerie. Une chaleureuse hospitalité qu’ils insufflent à chacun de leurs établissements. Et notamment dans l’hôtel Les Bords de Mer, à Marseille, qui domine le large comme un paisible paquebot.

    Le Domaine de Fontenille, premier-né de la collection, a donné son nom à un groupe hôtelier d’un nouveau genre, fondé par Frédéric Biousse et Guillaume Foucher.