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L’architecture à la Biennale de Venise. Une exploration de l’espace libre

BAPTISÉE FREESPACE PAR LES COMMISSAIRES YVONNE FARRELL ET SHELLEY McNAMARA, LA SEIZIÈME EXPOSITION INTERNATIONALE D’ARCHITECTURE À LA BIENNALE DE VENISE EST CENTRÉE SUR L’ESPACE LIBRE. AVEC SOIXANTE ET ONZE PARTICIPANTS À L’EXPOSITION, SOIXANTE-TROIS PAVILLONS NATIONAUX, LES DIVERS ÉVÉNEMENTS PARALLÈLES ET LES RENCONTRES AUTOUR DE L’ARCHITECTURE, LE PROGRAMME PROMET UNE EXPLORATION EN PROFONDEUR DU SUJET. VOICI UN APERÇU DE CE QUI ATTEND LES VISITEURS DE VENISE JUSQU’AU 25 NOVEMBRE PROCHAIN.

 

Pour Yvonne Farrell et Shelley McNamara, la notion d’espace libre, ou freespace, relève de la générosité dans l’approche architecturale. C’est aussi un thème qui reste ouvert et qui permet d’établir des connexions entre les interventions dans le cadre d’une exposition d’une telle envergure. Avec soixante et onze participants, Freespace, qui se déploie depuis le pavillon central jusqu’à l’Arsenale, est accompagné de deux projets spéciaux: Close Encounter, Meetings With Remarkable Projects, une réflexion autour de constructions iconiques, et The Practice of Teaching qui met en avant des projets produits dans le cadre académique.

Dans cette multitude d’interventions, celle d’Eduardo Souto de Moura se distingue: le jury a décerné le Lion d’or du meilleur participant à l’architecte portugais pour «la précision du jumelage de deux photographies aériennes qui révèle la relation essentielle entre l’architecture, le temps et le lieu. L’espace libre y apparaît sans être annoncé, clair et simple.» Le Lion d’argent pour un jeune participant prometteur a été attribué au trio belge Jan de Vylder, Inge Vinck et Jo Taillieu pour avoir introduit les notions de «lenteur et d’attente comme des facteurs qui permettent à l’architecture d’être ouverte à des activations dans le futur.» Deux mentions spéciales ont également été accordées: l’une à Andra Martin (Indonésie) pour son installation qui «propose un cadre pour la réflexion sur les matières et les formes de l’architecture vernaculaire», et l’autre à Rahul Mehrotra (Inde/USA) pour «trois projets qui traitent des problématiques de l’intimité et de l’empathie et qui brouillent avec douceur les limites sociales et les hiérarchies.»

Pour l’ensemble de son œuvre en tant qu’architecte, critique, historien et éducateur, le britannique Kenneth Frampton a reçu le Lion d’or, un hommage également «à l’enseignement critique de l’architecture» selon Paolo Baratta, président de la Biennale.

 

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    DANS LE QUARTIER DE CLEMENCEAU, CET APPARTEMENT A ÉTÉ TOTALEMENT RÉNOVÉ PAR SES PROPRIÉTAIRES, AVEC L’AIDE DE L’ARCHITECTE RAËD ABILLAMA. IL REND SES LETTRES DE NOBLESSE AU PASSÉ PAS SI LOINTAIN DES GRANDES MAISONS BOURGEOISES D’AVANTGUERRE. TOUT EN CONSERVANT LES STRUCTURES D’ORIGINE, LA DÉCORATION D’INTÉRIEUR INTÈGRE UNE MODERNITÉ RAFFINÉE OÙ LES PIÈCES D’ART SE MÊLENT AUX BEAUX OBJETS, DONNANT LA PRIORITÉ AUX DESIGNERS LOCAUX.

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